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Aidants familiaux

Devenir aidant familial : Jongler entre le travail et l’aide à domicile

En France, des millions d’aidants familiaux soutiennent un proche en perte d’autonomie, malade ou âgé, souvent atteint de pathologies lourdes comme la maladie d’Alzheimer ou autres. Mais comment concilier cette responsabilité avec une activité professionnelle à temps plein ou partiel ? 

I. Qui est l’aidant familial ?

II. Le double rôle : un équilibre difficile à trouver

III. Quelles sont les solutions pour les aidants actifs ?

IV. Ne pas s’oublier : préserver sa santé mentale

I. Qui est l’aidant familial ?

Un aidant familial est une personne non professionnelle (souvent un conjoint, un enfant ou un proche) qui aide régulièrement un proche dépendant : courses, toilette, repas, gestion administrative, etc. Ce rôle s’ajoute souvent à une vie déjà bien remplie : emploi, enfants, obligations personnelles...

II. Le double rôle : un équilibre difficile à trouver

Conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle devient complexe lorsque l’on devient aidant. Fatigue, stress, baisse de performance au travail ou sentiment de culpabilité sont fréquents.

Ces symptômes sont des signes qui montrent que les aidants familiaux ne peuvent plus être seuls dans cet accompagnement. En effet, pour accompagner au mieux et de manière efficace le proche atteint de la maladie d’Alzheimer il existe des solutions de répits.  

Voici un article qui explique comment prévenir l’épuisement des aidants

III. Quelles sont les solutions pour les aidants actifs ?

A. Adapter son emploi du temps

Un aidant familial a tout intérêt à informer son employeur ou le service RH de sa situation. Cela permet d’ouvrir un dialogue sur les aménagements possibles, comme le télétravail pour faciliter la vie des aidants familiaux. Il existe aussi le congé de proche aidant, permettant de suspendre temporairement son activité. 

L’objectif est d’anticiper les éventuelles absences ou contraintes et de préserver une bonne organisation du travail. L’entreprise peut participer à la conciliation entre vie professionnelle / vie d’aidant. 

B. S’informer sur ses droits en tant qu’aidant familial

Les aidants peuvent bénéficier de dispositifs comme :

  • Le congé proche aidant (jusqu’à 3 mois renouvelables) qui permet de mettre en pause l’activité professionnelle de l’aidant pour une durée limitée, sous certaines conditions : avoir un lien familial ou un lien étroit avec la personne aidée et que celle-ci réside en France.

  • L’allocation journalière du proche aidant (AJPA), une aide financière qui permet de compenser partiellement la perte de revenus des aidants familiaux.
  • Le droit au répit (dans le cadre de l’APA). En effet,  l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie) peut prévoir un financement des solutions d’aide au répit pour permettre aux proches aidants de prendre du temps pour eux et de se reposer afin d’éviter l’épuisement total.

C. S’appuyer sur des services d’aide à domicile

Faire appel à une structure d’aide à domicile permet de déléguer certaines tâches : ménage, toilette, repas, surveillance... Cela soulage l’aidant, notamment pendant les heures de travail. Ces prestations d’aide à domicile sont à la carte : il est possible de faire appel à une auxiliaire de vie simplement quelques heures par semaine, si le proche est relativement autonome par exemple; 

Pour en savoir plus, écrivez-nous

IV. Ne pas s’oublier : préserver sa santé mentale

Être aidant ne doit pas signifier s’épuiser. Prendre soin de soi est indispensable pour tenir sur la durée. Groupes de parole, soutien psychologique, pauses régulières ou séjours de répit sont des solutions à envisager sans culpabilité.

Devenir aidant familial tout en travaillant est un véritable défi. Heureusement, des dispositifs existent pour accompagner cette double casquette, alléger la charge mentale et garantir une aide de qualité à domicile, même en cas de maladie comme Alzheimer.

Nous avons par exemple : 

  • Les DAC (Dispositifs d’Appui à la Coordination) qui permettent de regrouper plusieurs dispositifs en un seul interlocuteur. 
  • Les maisons de l’Autonomie qui sont des espaces d’accueil, d’écoute et d’information pour les personnes âgées et leurs proches aidants. Ces maisons de l’autonomie sont présentes dans plusieurs départements. 
  • Les plateformes de répit :  des structures sociales qui proposent plusieurs aides et services visant à alléger le quotidien des aidants. 
  • Les cafés des aidants : un temps d’espace pour les aidants où ils pourront parler et partager leurs expériences dans un cadre convivial. 
  • Les assistantes sociales peuvent aider l’aidant familial à trouver des solutions de répit et à mettre en place des aides à domicile. 
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Devenir aidant familial : Jongler entre le travail et l’aide à domicile

20/6/25

En France, des millions d’aidants familiaux soutiennent un proche en perte d’autonomie, malade ou âgé, souvent atteint de pathologies lourdes comme la maladie d’Alzheimer ou autres. Mais comment concilier cette responsabilité avec une activité professionnelle à temps plein ou partiel ? 

I. Qui est l’aidant familial ?

II. Le double rôle : un équilibre difficile à trouver

III. Quelles sont les solutions pour les aidants actifs ?

IV. Ne pas s’oublier : préserver sa santé mentale

I. Qui est l’aidant familial ?

Un aidant familial est une personne non professionnelle (souvent un conjoint, un enfant ou un proche) qui aide régulièrement un proche dépendant : courses, toilette, repas, gestion administrative, etc. Ce rôle s’ajoute souvent à une vie déjà bien remplie : emploi, enfants, obligations personnelles...

II. Le double rôle : un équilibre difficile à trouver

Conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle devient complexe lorsque l’on devient aidant. Fatigue, stress, baisse de performance au travail ou sentiment de culpabilité sont fréquents.

Ces symptômes sont des signes qui montrent que les aidants familiaux ne peuvent plus être seuls dans cet accompagnement. En effet, pour accompagner au mieux et de manière efficace le proche atteint de la maladie d’Alzheimer il existe des solutions de répits.  

Voici un article qui explique comment prévenir l’épuisement des aidants

III. Quelles sont les solutions pour les aidants actifs ?

A. Adapter son emploi du temps

Un aidant familial a tout intérêt à informer son employeur ou le service RH de sa situation. Cela permet d’ouvrir un dialogue sur les aménagements possibles, comme le télétravail pour faciliter la vie des aidants familiaux. Il existe aussi le congé de proche aidant, permettant de suspendre temporairement son activité. 

L’objectif est d’anticiper les éventuelles absences ou contraintes et de préserver une bonne organisation du travail. L’entreprise peut participer à la conciliation entre vie professionnelle / vie d’aidant. 

B. S’informer sur ses droits en tant qu’aidant familial

Les aidants peuvent bénéficier de dispositifs comme :

  • Le congé proche aidant (jusqu’à 3 mois renouvelables) qui permet de mettre en pause l’activité professionnelle de l’aidant pour une durée limitée, sous certaines conditions : avoir un lien familial ou un lien étroit avec la personne aidée et que celle-ci réside en France.

  • L’allocation journalière du proche aidant (AJPA), une aide financière qui permet de compenser partiellement la perte de revenus des aidants familiaux.
  • Le droit au répit (dans le cadre de l’APA). En effet,  l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie) peut prévoir un financement des solutions d’aide au répit pour permettre aux proches aidants de prendre du temps pour eux et de se reposer afin d’éviter l’épuisement total.

C. S’appuyer sur des services d’aide à domicile

Faire appel à une structure d’aide à domicile permet de déléguer certaines tâches : ménage, toilette, repas, surveillance... Cela soulage l’aidant, notamment pendant les heures de travail. Ces prestations d’aide à domicile sont à la carte : il est possible de faire appel à une auxiliaire de vie simplement quelques heures par semaine, si le proche est relativement autonome par exemple; 

Pour en savoir plus, écrivez-nous

IV. Ne pas s’oublier : préserver sa santé mentale

Être aidant ne doit pas signifier s’épuiser. Prendre soin de soi est indispensable pour tenir sur la durée. Groupes de parole, soutien psychologique, pauses régulières ou séjours de répit sont des solutions à envisager sans culpabilité.

Devenir aidant familial tout en travaillant est un véritable défi. Heureusement, des dispositifs existent pour accompagner cette double casquette, alléger la charge mentale et garantir une aide de qualité à domicile, même en cas de maladie comme Alzheimer.

Nous avons par exemple : 

  • Les DAC (Dispositifs d’Appui à la Coordination) qui permettent de regrouper plusieurs dispositifs en un seul interlocuteur. 
  • Les maisons de l’Autonomie qui sont des espaces d’accueil, d’écoute et d’information pour les personnes âgées et leurs proches aidants. Ces maisons de l’autonomie sont présentes dans plusieurs départements. 
  • Les plateformes de répit :  des structures sociales qui proposent plusieurs aides et services visant à alléger le quotidien des aidants. 
  • Les cafés des aidants : un temps d’espace pour les aidants où ils pourront parler et partager leurs expériences dans un cadre convivial. 
  • Les assistantes sociales peuvent aider l’aidant familial à trouver des solutions de répit et à mettre en place des aides à domicile. 

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