Revenir en arrièreLa confiance : clé de voûte d’un accompagnement réussi
Auxiliaires de vie

La confiance : clé de voûte d’un accompagnement réussi

La création d’un lien de confiance entre l’auxiliaire et toutes les parties prenantes joue un rôle essentiel dans l’accompagnement. 

I. Un lien indispensable entre auxiliaire et bénéficiaire

II. Une coopération vertueuse lorsqu’elle existe avec les aidants familiaux

I. Un lien indispensable entre auxiliaire et bénéficiaire

La confiance est en effet le socle sur lequel l’auxiliaire de vie peut ensuite s’appuyer pour aider au quotidien la personne dépendante à progresser, rester motivée et être heureuse.

Aurélie nous explique comme elle fait en pratique pour petit à petit créer ce lien : 

Comment créer un lien de confiance avec la personne ? 

“Il faut donner un peu de soi. Comme tu leur demandes de donner de leur.  Se livrer. Il faut apprendre à se connaître. S’apprend avec patience, et surtout avec le temps.” 

Quels sont les rituels que vous mettez en place ? 

“Il n’y a pas de rituel en particulier. On doit s’adapter en fonction des personnes. Ça peut être prendre un café, faire des jeux cognitifs. Trouver la bonne auxiliaire pour la bonne personne. Enfin,tout est lié à l’adaptation. En fonction de chacun, car nous travaillons en binôme et chaque personne est différente.”

 Comment respecter les habitudes de la personne ? 

“Toujours respecter ce qu’elle veut. Respecter les souhaits des aidants, si la personne n’est pas en capacité de répondre et connaît mieux le rythme de vie. On va d’abord dans le sens des personnes aidées, puis des personnes aidantes familiales ou autres. Il faut suivre leur souhait, même si l’on ne veut pas ou l’on ne comprend pas. Il faut respecter les  habitudes, même religieuses. Et ça relève de l’apprentissage. Il faut se laisser guider par la personne, respecter aussi dans la mesure où ça ne met pas en danger. ”

Première phrase en arrivant / dernière phrase en partant ? 

- Première phrase en arrivant “Bonjour”, “comment allez-vous?”  

- Dernière phrase en partant ““bonne journée”, la personne aidée me demande : “vous revenez quand ?” et je réponds “je reviens demain” ou  “à bientôt”. Ça leur donne un repère de temporalité. Ils aiment le savoir.”

II. Une coopération vertueuse lorsqu’elle existe avec les aidants familiaux

Lorsqu’elles vivent à domicile, les personnes âgées dépendantes sont généralement

accompagnées au quotidien par des aidants familiaux (conjoint, enfant, frère ou soeur, proches...). Mais collaborer efficacement et bien se répartir les rôles n’est pas toujours simple.

Sonia explique quelles sont ses joies et ses frustrations au quotidien avec les aidants familiaux : 

Quel est le lien avec les aidants ? 

“D’abord, je creuse, je discute avec la famille. J’essaie de comprendre leurs attentes et la vision de la personne aidée. Les aidants familiaux ont aussi des craintes et des attentes car il y en a qui sont prêtes et d’autres qui ne le sont pas. Ce que je constate c’est qu’il y a différents type d’aidant : 

- L’aidant qui n’est pas prêt. Ces derniers ont tendance à ne pas accepter la réalité. 

- L’aidant méfiant, qui est craintif par rapport à l’accompagnement.

- Et l’aidant confiant, qui est accompagné et donc soutenu par son entourage.”

Comment créer la confiance ? 

“Personnellement, je reste neutre pendant un certain temps pour saisir l’environnement. L’adaptation est la clé de la confiance.  La confiance c’est s’apercevoir que la personne accompagnée se sent mieux après l’accompagnement. Et pour créer de la confiance, il faut connaître le domaine où on est, sans intrusion.” 

Qu’est-ce qui est difficile ? 

“Il y a les aidants débordés et les aidants qui refusent la situation de leur parent. Ce qui est difficile c'est d’éviter la familiarité, mais aussi le côté formel.”

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La confiance : clé de voûte d’un accompagnement réussi

29/7/25

La création d’un lien de confiance entre l’auxiliaire et toutes les parties prenantes joue un rôle essentiel dans l’accompagnement. 

I. Un lien indispensable entre auxiliaire et bénéficiaire

II. Une coopération vertueuse lorsqu’elle existe avec les aidants familiaux

I. Un lien indispensable entre auxiliaire et bénéficiaire

La confiance est en effet le socle sur lequel l’auxiliaire de vie peut ensuite s’appuyer pour aider au quotidien la personne dépendante à progresser, rester motivée et être heureuse.

Aurélie nous explique comme elle fait en pratique pour petit à petit créer ce lien : 

Comment créer un lien de confiance avec la personne ? 

“Il faut donner un peu de soi. Comme tu leur demandes de donner de leur.  Se livrer. Il faut apprendre à se connaître. S’apprend avec patience, et surtout avec le temps.” 

Quels sont les rituels que vous mettez en place ? 

“Il n’y a pas de rituel en particulier. On doit s’adapter en fonction des personnes. Ça peut être prendre un café, faire des jeux cognitifs. Trouver la bonne auxiliaire pour la bonne personne. Enfin,tout est lié à l’adaptation. En fonction de chacun, car nous travaillons en binôme et chaque personne est différente.”

 Comment respecter les habitudes de la personne ? 

“Toujours respecter ce qu’elle veut. Respecter les souhaits des aidants, si la personne n’est pas en capacité de répondre et connaît mieux le rythme de vie. On va d’abord dans le sens des personnes aidées, puis des personnes aidantes familiales ou autres. Il faut suivre leur souhait, même si l’on ne veut pas ou l’on ne comprend pas. Il faut respecter les  habitudes, même religieuses. Et ça relève de l’apprentissage. Il faut se laisser guider par la personne, respecter aussi dans la mesure où ça ne met pas en danger. ”

Première phrase en arrivant / dernière phrase en partant ? 

- Première phrase en arrivant “Bonjour”, “comment allez-vous?”  

- Dernière phrase en partant ““bonne journée”, la personne aidée me demande : “vous revenez quand ?” et je réponds “je reviens demain” ou  “à bientôt”. Ça leur donne un repère de temporalité. Ils aiment le savoir.”

II. Une coopération vertueuse lorsqu’elle existe avec les aidants familiaux

Lorsqu’elles vivent à domicile, les personnes âgées dépendantes sont généralement

accompagnées au quotidien par des aidants familiaux (conjoint, enfant, frère ou soeur, proches...). Mais collaborer efficacement et bien se répartir les rôles n’est pas toujours simple.

Sonia explique quelles sont ses joies et ses frustrations au quotidien avec les aidants familiaux : 

Quel est le lien avec les aidants ? 

“D’abord, je creuse, je discute avec la famille. J’essaie de comprendre leurs attentes et la vision de la personne aidée. Les aidants familiaux ont aussi des craintes et des attentes car il y en a qui sont prêtes et d’autres qui ne le sont pas. Ce que je constate c’est qu’il y a différents type d’aidant : 

- L’aidant qui n’est pas prêt. Ces derniers ont tendance à ne pas accepter la réalité. 

- L’aidant méfiant, qui est craintif par rapport à l’accompagnement.

- Et l’aidant confiant, qui est accompagné et donc soutenu par son entourage.”

Comment créer la confiance ? 

“Personnellement, je reste neutre pendant un certain temps pour saisir l’environnement. L’adaptation est la clé de la confiance.  La confiance c’est s’apercevoir que la personne accompagnée se sent mieux après l’accompagnement. Et pour créer de la confiance, il faut connaître le domaine où on est, sans intrusion.” 

Qu’est-ce qui est difficile ? 

“Il y a les aidants débordés et les aidants qui refusent la situation de leur parent. Ce qui est difficile c'est d’éviter la familiarité, mais aussi le côté formel.”

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