Revenir en arrièreTout savoir sur l’habitat partagé en France : une alternative à l’Ehpad ?
Colocations Alzheimer

Tout savoir sur l’habitat partagé en France : une alternative à l’Ehpad ?

Face au vieillissement de la population et au désir croissant de vieillir autrement, l’habitat partagé séduit de plus en plus de familles, de professionnels du médico-social et de personnes âgées elles-mêmes. Entre autonomie, vie en petites communautés et accompagnement sur-mesure, ce modèle hybride questionne nos manières de vivre, d’habiter et de prendre soin.

I. Qu’est-ce que l’habitat partagé pour les personnes âgées ?

II. Pourquoi choisir un habitat partagé ?

III. Quelle est la place des auxiliaires de vie dans ces habitats ?

IV. Combien coûte un habitat partagé en France ?

V. Où trouver un habitat partagé ?

I. Qu’est-ce que l’habitat partagé pour les personnes âgées ?

L’habitat partagé, aussi appelé habitat inclusif ou colocation senior, désigne un mode de vie collectif où plusieurs personnes âgées vivent ensemble dans un logement commun, souvent de taille familiale. Contrairement à un EHPAD ou à une résidence seniors, l’habitat partagé s’ancre dans une logique de vie quotidienne “comme à la maison”, avec un fort ancrage local et un accompagnement centré sur les besoins des habitants.

Les habitats partagés ne sont pas des établissements médico-sociaux et ne répondent donc pas aux normes des ERP

Ce type d’habitat comprend :

  • Des espaces privatifs (chambres, salles d’eau) pour les colocataires

  • Des espaces partagés (salon, cuisine, jardin…) pour favoriser le lien social

  • Une présence humaine adaptée (aides de vie, professionnels de santé, coordinateurs de maisons) pour accompagner les colocataires dans leur perte d’autonomie

II. Pourquoi choisir un habitat partagé ?

Les avantages sont nombreux, tant pour les colocataires que pour leurs familles :

  • Rompre l’isolement : vivre avec d’autres, partager les repas, les activités et les moments du quotidien.

  • Rester autonome : les habitants sont acteurs de leur projet de vie et participent aux décisions de la maison.

  • Accéder à un accompagnement personnalisé et sur-mesure: les professionnels présents dans ces habitats travaillent souvent en petites équipes, avec du temps dédié à l’écoute et à l’attention.

  • Trouver un équilibre entre chez-soi et collectif : une alternative entre le domicile classique et la structure médicalisée.

III. Quelle est la place des auxiliaires de vie dans ces habitats ?

Les auxiliaires de vie ou accompagnants jouent un rôle central. Plus qu’une aide technique, ils assurent une présence humaine chaleureuse. Chez Alenvi, les auxiliaires sont formées à la perte d’autonomie et aux pathologies liées à l’âge. Leur approche se fonde sur l’empathie et le respect du rythme de chacun. 

Dans l’habitat partagé, ces professionnels participent pleinement à la vie du lieu : préparation des repas, accompagnement aux rendez-vous médicaux, activités collectives ou simplement moments d’échange. Leur présence contribue à créer un climat familial et sécurisant.

IV. Combien coûte un habitat partagé en France ?

Le coût varie en fonction du lieu, du niveau d’accompagnement (troubles cognitifs par exemple), du type de logement et du projet social. En moyenne, il faut compter :

  • Entre 1 500 € et 3 000 € par mois, aides comprises (APA, APL, etc.), selon le montant de l’aide à domicile fixé (qui lui dépend du besoin de prise en charge et d’accompagnement des colocataires)

  • Des frais supplémentaires peuvent s’ajouter pour des services spécifiques (aide 24h/24, animation, transport…).

V. Où trouver un habitat partagé ?

De nombreux projets émergent en France : structures associatives, coopératives, collectivités locales ou acteurs privés engagés. Certains sont spécialisés dans l’accompagnement des personnes qui vivent avec des troubles cognitifs, comme c’est le cas d’ Alenvi.

Vous pouvez aussi consulter les plateformes régionales ou les services départementaux d’aide à l’autonomie pour identifier les projets proches de chez vous.

Conclusion : 

L’habitat partagé propose une vision résolument humaine de la perte d'autonomie. En s’appuyant sur le groupe, l’écoute et la simplicité du quotidien, il permet à chacun de rester acteur, même lorsque l’âge ou la dépendance avancent.

Chez Alenvi, nous croyons qu’accompagner les personnes en perte d'autonomie peut être du domaine du projet de vie ! 

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Tout savoir sur l’habitat partagé en France : une alternative à l’Ehpad ?

29/7/25

Face au vieillissement de la population et au désir croissant de vieillir autrement, l’habitat partagé séduit de plus en plus de familles, de professionnels du médico-social et de personnes âgées elles-mêmes. Entre autonomie, vie en petites communautés et accompagnement sur-mesure, ce modèle hybride questionne nos manières de vivre, d’habiter et de prendre soin.

I. Qu’est-ce que l’habitat partagé pour les personnes âgées ?

II. Pourquoi choisir un habitat partagé ?

III. Quelle est la place des auxiliaires de vie dans ces habitats ?

IV. Combien coûte un habitat partagé en France ?

V. Où trouver un habitat partagé ?

I. Qu’est-ce que l’habitat partagé pour les personnes âgées ?

L’habitat partagé, aussi appelé habitat inclusif ou colocation senior, désigne un mode de vie collectif où plusieurs personnes âgées vivent ensemble dans un logement commun, souvent de taille familiale. Contrairement à un EHPAD ou à une résidence seniors, l’habitat partagé s’ancre dans une logique de vie quotidienne “comme à la maison”, avec un fort ancrage local et un accompagnement centré sur les besoins des habitants.

Les habitats partagés ne sont pas des établissements médico-sociaux et ne répondent donc pas aux normes des ERP

Ce type d’habitat comprend :

  • Des espaces privatifs (chambres, salles d’eau) pour les colocataires

  • Des espaces partagés (salon, cuisine, jardin…) pour favoriser le lien social

  • Une présence humaine adaptée (aides de vie, professionnels de santé, coordinateurs de maisons) pour accompagner les colocataires dans leur perte d’autonomie

II. Pourquoi choisir un habitat partagé ?

Les avantages sont nombreux, tant pour les colocataires que pour leurs familles :

  • Rompre l’isolement : vivre avec d’autres, partager les repas, les activités et les moments du quotidien.

  • Rester autonome : les habitants sont acteurs de leur projet de vie et participent aux décisions de la maison.

  • Accéder à un accompagnement personnalisé et sur-mesure: les professionnels présents dans ces habitats travaillent souvent en petites équipes, avec du temps dédié à l’écoute et à l’attention.

  • Trouver un équilibre entre chez-soi et collectif : une alternative entre le domicile classique et la structure médicalisée.

III. Quelle est la place des auxiliaires de vie dans ces habitats ?

Les auxiliaires de vie ou accompagnants jouent un rôle central. Plus qu’une aide technique, ils assurent une présence humaine chaleureuse. Chez Alenvi, les auxiliaires sont formées à la perte d’autonomie et aux pathologies liées à l’âge. Leur approche se fonde sur l’empathie et le respect du rythme de chacun. 

Dans l’habitat partagé, ces professionnels participent pleinement à la vie du lieu : préparation des repas, accompagnement aux rendez-vous médicaux, activités collectives ou simplement moments d’échange. Leur présence contribue à créer un climat familial et sécurisant.

IV. Combien coûte un habitat partagé en France ?

Le coût varie en fonction du lieu, du niveau d’accompagnement (troubles cognitifs par exemple), du type de logement et du projet social. En moyenne, il faut compter :

  • Entre 1 500 € et 3 000 € par mois, aides comprises (APA, APL, etc.), selon le montant de l’aide à domicile fixé (qui lui dépend du besoin de prise en charge et d’accompagnement des colocataires)

  • Des frais supplémentaires peuvent s’ajouter pour des services spécifiques (aide 24h/24, animation, transport…).

V. Où trouver un habitat partagé ?

De nombreux projets émergent en France : structures associatives, coopératives, collectivités locales ou acteurs privés engagés. Certains sont spécialisés dans l’accompagnement des personnes qui vivent avec des troubles cognitifs, comme c’est le cas d’ Alenvi.

Vous pouvez aussi consulter les plateformes régionales ou les services départementaux d’aide à l’autonomie pour identifier les projets proches de chez vous.

Conclusion : 

L’habitat partagé propose une vision résolument humaine de la perte d'autonomie. En s’appuyant sur le groupe, l’écoute et la simplicité du quotidien, il permet à chacun de rester acteur, même lorsque l’âge ou la dépendance avancent.

Chez Alenvi, nous croyons qu’accompagner les personnes en perte d'autonomie peut être du domaine du projet de vie ! 

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