Revenir en arrièreLa charge mentale du métier d'auxiliaire de vie à domicile
Auxiliaires de vie

La charge mentale du métier d'auxiliaire de vie à domicile

Dorothée exerce son métier d'auxiliaire de vie dans un cadre de travail stable, autonome où le temps est le maître mot de la prise en charge des personnes âgées. Ce cadre de travail, bien qu'épanouissant, peut générer une charge mentale qu'il faut apprendre à gérer.

Être auxiliaire de vie en toute autonomie : avantages et inconvénients

Je travaille chez Alenvi en tant qu'auxiliaire de vie à domicile depuis quelques temps maintenant. Nous, les auxiliaires de vie à domicile, nous sommes très autonomes. Travailler auprès des personnes âgées à domicile, c'est un métier extraordinaire, mais cela comporte également des difficultés. Encore plus chez Alenvi car on gère nos budgets, nos plannings, nos visites et nos bénéficiaires. Cela nous permet de nous sentir libre dans notre travail, et ça montre qu'on nous fait confiance. Chez Alenvi, il y a plein de côtés humains, on forme une super équipe avec mes collègues ! On a du temps pour se rencontrer, pour se former, pour rencontrer nos futurs bénéficiaires etc. Cependant, ça peut générer une certaine charge mentale.

   

   

La charge mentale dans les métiers d'aidants

Il faut faire attention à la charge mentale du métier d'auxiliaire de vie. Cela est valable dans tous les métiers d'aidants. Quand on intervient auprès d'un public fragile, on est nécessairement exposé à une certaine forme de souffrance. Nous voyons nos bénéficiaires tous les jours ou presque. Être aidant professionnel c'est un métier particulier, on traite de l'humain. Inévitablement, on pense à nos patients, on rentre chez nous on y pense... Ou alors, c'est votre jour de congé, votre collègue auxiliaire de vie vous appelle, comment faites-vous ? Vous repondez ? Vous ne repondez pas ? Il est difficile de répondre à ces questions. On est engagé dans notre métier quand on est auxiliaire de vie. Je veux dire par là qu'on est engagé auprès d'êtres humains. On ne peut pas déconnecter facilement. Il y a aussi la situation où votre bénéficiaire vous appelle un jour de repos, vous l'avez rencontré, accueilli, vous en prenez soin... Vous répondez ? Vous le laissez ? Toutes ces questions peuvent générer une certaine charge mentale c'est à dire des questionnements qui rendent difficiles les moments de repos et de déconnexion.

Des ateliers pour travailler cette charge mentale avec les autres auxiliaires

On organise chez Alenvi, des ateliers pour parler de cette charge mentale. On se réunit et on parle, on partage nos angoisses, on échange des astuces. Ces temps de parole sont nécessaires. C'est vraiment agréable de pouvoir échanger avec ses collègues sur les difficultés de notre métier. C'est également intéressant de pouvoir échanger sur l'avantage d'être autonome et d'avoir une grande confiance de la part de l'entreprise dans laquelle on travaille et de pouvoir questionner aussi le fait que cela puisse ne pas être facile tous les jours. L'objectif est de trouver des solutions et de pouvoir avancer tous ensemble.

   

   

Retrouvez ce témoignage en vidéo.

Retour au blog