
Un psychotrope est un médicament qui agit sur les mécanismes neurobiologiques du cerveau afin de traiter les troubles ou les dysfonctionnements de l'activité psychique. Il en existe quatre types :
Ce sont des médicaments utilisés pour traiter des troubles psychotiques (comportements très agités, schizophrénie, délires, hallucinations).
Ils aident à réduire l’anxiété et le stress. C’est un traitement à court terme de l’anxiété sévère, des attaques de panique, de l’agitation ou de l’insomnie transitoire.
Ces médicaments servent à améliorer l’humeur et à lutter contre la dépression. Ils aident à retrouver de l’énergie et à se sentir plus positif au quotidien. C’est un traitement reconnu et efficace des états dépressifs majeurs et troubles anxieux (phobie sociale, TOC…).
Ils permettent de stabiliser l’humeur en cas de troubles bipolaires notamment. On les utilise quand l’humeur d’une personne change beaucoup, avec des phases très hautes (euphorie) et très basses (tristesse).
Le débat sur l’usage des psychotropes dans la maladie d’Alzheimer existe depuis plusieurs décennies. Aujourd’hui encore, c’est un sujet d’actualité qui divise les spécialistes.
Joël Belmin a dénoncé avec conviction la prescription de psychotropes en cas de troubles cognitifs. Selon lui, les psychotropes n’ont pas d’indication reconnue et sont peu efficaces face à la maladie d’Alzheimer.
Le plus inquiétant selon lui réside dans l’ensemble des effets indésirables néfastes de ces médicaments pour la santé du patient : effets extrapyramidaux (syndrôme parkinsonien, dystonies, dyskinésies tardives), sédation, aggravation des chutes, troubles de la mémoire, risque de dépendance et de sevrage, prise de poids, toxicité rénale et cardiaque, insomnies…
En quelques phrases, voici comment il résume symboliquement les effets indésirables des psychotropes :
En pesant le pour et le contre de ces médicaments, la balance penche largement vers le négatif selon lui. C’est pourquoi il prône les approches non médicamenteuses dans le traitement des troubles du comportement associés aux maladies neuro cognitives. En voici les principales composantes :

En réponse à ces arguments, le docteur Olivier Drunat commence par une phrase choc : « J’affirme haut et fort que les psychotropes ne sont pas seulement utiles mais bénéfiques ».
Il rappelle que les recommandations internationales et nationales imposent en premier lieu une approche non médicamenteuse dans le traitement des troubles du comportement. Mais quand ce n’est plus suffisant (notamment en cas de mise en danger), il affirme qu’un usage raisonné des psychotropes est justifié.
Selon lui, l’utilisation ponctuelle de psychotropes est bénéfique. Cela permet une prévention des risques immédiats, un soulagement de la souffrance et une amélioration de la qualité de vie.
Pour traiter un trouble du comportement, le docteur Drunat affirme la nécessité de mener en amont une enquête étiopathogénique : comprendre les symptômes, puis en déduire des solutions adaptées. Et parmi ces solutions figurent les psychotropes, notamment dans deux cas : l’anxiété et le délire, qui sont à l’origine de nombreux troubles du comportement.
Les conditions de prescription d’un psychotrope sont strictes : elle doit nécessiter un consentement éclairé en amont, ainsi qu’une réévaluation régulière de l’indication et de la tolérance a posteriori. En aucun cas, le docteur Drunat ne prône la prescription de psychotropes “au cas où”. Les doses recommandées doivent être accompagnées d’un délai maximum d’utilisation.
Afin de diminuer les effets indésirables, des précautions doivent être prises :
Prescrire des psychotropes dans certains cas, c’est reconnaître une réalité clinique et la dignité des patients. C’est aussi protéger les soignants et les proches. Bannir complètement les psychotropes revient selon ses mots à une forme de « non-assistance à la personne en danger ».
En résumé, selon le docteur Drunat, la prescription de psychotrope chez la personne âgée présentant des troubles cognitifs peut être justifiée lorsqu'elle est le soulagement d'une souffrance intense, la prévention d'un danger immédiat ou la réalisation de soins nécessaires à condition que :
Les gériatres ont tous les deux reconnu que les psychotropes sont parfois nécessaires, mais qu’il faut les prescrire avec une attention particulière. Le suivi du patient doit être strictement rigoureux, afin de réévaluer constamment l’intérêt du médicament et la pertinence de la prescription.
Un grand merci à l’Institut Universitaire de Gérontologie Yves Mémin, aux intervenants, aux gériatres et à tous les participants pour cette journée riche en échanges enrichissants et débats stimulants.

Un psychotrope est un médicament qui agit sur les mécanismes neurobiologiques du cerveau afin de traiter les troubles ou les dysfonctionnements de l'activité psychique. Il en existe quatre types :
Ce sont des médicaments utilisés pour traiter des troubles psychotiques (comportements très agités, schizophrénie, délires, hallucinations).
Ils aident à réduire l’anxiété et le stress. C’est un traitement à court terme de l’anxiété sévère, des attaques de panique, de l’agitation ou de l’insomnie transitoire.
Ces médicaments servent à améliorer l’humeur et à lutter contre la dépression. Ils aident à retrouver de l’énergie et à se sentir plus positif au quotidien. C’est un traitement reconnu et efficace des états dépressifs majeurs et troubles anxieux (phobie sociale, TOC…).
Ils permettent de stabiliser l’humeur en cas de troubles bipolaires notamment. On les utilise quand l’humeur d’une personne change beaucoup, avec des phases très hautes (euphorie) et très basses (tristesse).
Le débat sur l’usage des psychotropes dans la maladie d’Alzheimer existe depuis plusieurs décennies. Aujourd’hui encore, c’est un sujet d’actualité qui divise les spécialistes.
Joël Belmin a dénoncé avec conviction la prescription de psychotropes en cas de troubles cognitifs. Selon lui, les psychotropes n’ont pas d’indication reconnue et sont peu efficaces face à la maladie d’Alzheimer.
Le plus inquiétant selon lui réside dans l’ensemble des effets indésirables néfastes de ces médicaments pour la santé du patient : effets extrapyramidaux (syndrôme parkinsonien, dystonies, dyskinésies tardives), sédation, aggravation des chutes, troubles de la mémoire, risque de dépendance et de sevrage, prise de poids, toxicité rénale et cardiaque, insomnies…
En quelques phrases, voici comment il résume symboliquement les effets indésirables des psychotropes :
En pesant le pour et le contre de ces médicaments, la balance penche largement vers le négatif selon lui. C’est pourquoi il prône les approches non médicamenteuses dans le traitement des troubles du comportement associés aux maladies neuro cognitives. En voici les principales composantes :

En réponse à ces arguments, le docteur Olivier Drunat commence par une phrase choc : « J’affirme haut et fort que les psychotropes ne sont pas seulement utiles mais bénéfiques ».
Il rappelle que les recommandations internationales et nationales imposent en premier lieu une approche non médicamenteuse dans le traitement des troubles du comportement. Mais quand ce n’est plus suffisant (notamment en cas de mise en danger), il affirme qu’un usage raisonné des psychotropes est justifié.
Selon lui, l’utilisation ponctuelle de psychotropes est bénéfique. Cela permet une prévention des risques immédiats, un soulagement de la souffrance et une amélioration de la qualité de vie.
Pour traiter un trouble du comportement, le docteur Drunat affirme la nécessité de mener en amont une enquête étiopathogénique : comprendre les symptômes, puis en déduire des solutions adaptées. Et parmi ces solutions figurent les psychotropes, notamment dans deux cas : l’anxiété et le délire, qui sont à l’origine de nombreux troubles du comportement.
Les conditions de prescription d’un psychotrope sont strictes : elle doit nécessiter un consentement éclairé en amont, ainsi qu’une réévaluation régulière de l’indication et de la tolérance a posteriori. En aucun cas, le docteur Drunat ne prône la prescription de psychotropes “au cas où”. Les doses recommandées doivent être accompagnées d’un délai maximum d’utilisation.
Afin de diminuer les effets indésirables, des précautions doivent être prises :
Prescrire des psychotropes dans certains cas, c’est reconnaître une réalité clinique et la dignité des patients. C’est aussi protéger les soignants et les proches. Bannir complètement les psychotropes revient selon ses mots à une forme de « non-assistance à la personne en danger ».
En résumé, selon le docteur Drunat, la prescription de psychotrope chez la personne âgée présentant des troubles cognitifs peut être justifiée lorsqu'elle est le soulagement d'une souffrance intense, la prévention d'un danger immédiat ou la réalisation de soins nécessaires à condition que :
Les gériatres ont tous les deux reconnu que les psychotropes sont parfois nécessaires, mais qu’il faut les prescrire avec une attention particulière. Le suivi du patient doit être strictement rigoureux, afin de réévaluer constamment l’intérêt du médicament et la pertinence de la prescription.
Un grand merci à l’Institut Universitaire de Gérontologie Yves Mémin, aux intervenants, aux gériatres et à tous les participants pour cette journée riche en échanges enrichissants et débats stimulants.
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