En tant qu’aidant ou membre de la famille, il est normal de se sentir démuni devant l’évolution de cette maladie neurodégénérative. Pourtant, il existe des solutions pour mieux accompagner cette phase difficile. 

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I. Reconnaitre les signes d'aggravation de la maladie

II. En parler à un professionnel de santé

III. Adapter le cadre de vie de la personne malade

IV. Envisager des solutions d'accompagnement ou d'hébergement

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I. Reconnaitre les signes de dégradation de son proche malade

La maladie d’Alzheimer évolue par étapes. Une dégradation de l’état peut se manifester de différentes manières : perte de mémoire, troubles du comportement, des signes de confusion, agitation, isolement, ou encore difficultés à effectuer les gestes du quotidien (manger, se laver, s'habiller). Être attentif à ces signaux permet de réagir à temps et d’adapter la prise en charge.

II. En parler à un professionnel de santé

Face à une dégradation visible, le premier réflexe à avoir est de consulter le médecin traitant, un neurologue, ou un gériatre. Ils pourront évaluer précisément l’évolution de la maladie (par GIR : du GIR 1 à 6) et ajuster le traitement ou les soins si nécessaire. Cette étape est importante pour comprendre les besoins spécifiques de votre proche et mettre en place un accompagnement approprié.

III. Adapter le cadre de vie de la personne accompagnée

Un proche atteint d’Alzheimer dont l’état se dégrade requiert un cadre sécurisant et ajusté à ses limitations récentes. Cela pourrait inclure :

• L’aménagement du domicile (retrait des objets dangereux, ajoute de signalétique claire et compréhensible)
• La mise en place d’un système de télé-assistance
• Le recours à une aide à domicile quotidienne ou ponctuelle

Ces modifications encouragent le maintien à domicile, tant que cela reste faisable, dans un cadre qui préserve la sécurité et la dignité de la personne. 

IV. Envisager des solutions pour l'aidant familial

Lorsque lorsque l'état de la personne âgée devient trop difficile à gérer seul, il est essentiel de penser à des solutions extérieures pour soulager l’aidant familial. Ces aides permettent non seulement de réduire la charge mentale et physique, mais aussi d'assurer une prise en charge plus sereine du proche atteint d’Alzheimer.

Parmi les options possibles :

• Faire appel à un service d’aide à domicile pour accompagner les gestes du quotidien (découvrez notre accompagnement Alenvi Domicile)
• Recourir à des structures d’accueil temporaire ou à des maisons de répit, qui offrent des moments de pause à l’aidant
• Intégrer la personne malade dans un habitat partagé, favorisant la vie en communauté avec un encadrement bienveillant (découvrez nos colocations Alzheimer)
• Et, lorsque la situation l’exige, envisager une unité protégée au sein d’un EHPAD, spécialisée dans l’accueil des personnes en perte d’autonomie sévère

Ces solutions ont pour but d’alléger le quotidien de l’aidant tout en assurant à son proche un accompagnement sécurisé, adapté à l’évolution de sa maladie.