Revenir en arrièreTroubles cognitifs à domicile : quel parcours de soin ?
Conseils et bonnes pratiques

Troubles cognitifs à domicile : quel parcours de soin ?

Les troubles cognitifs chez la personne âgée ne se résument pas à Alzheimer. Et pourtant, le manque d'information retarde encore trop souvent la mise en place d’un parcours de soin adapté. Un diagnostic précoce permet non seulement de mieux accompagner, mais aussi d’éviter les complications. Cet article vous présente les étapes clés du parcours de soin à domicile, les solutions existantes, et une ressource incontournable : la carte mentale du Dr Vergès, qui centralise toutes les aides disponibles.

I. Un bon diagnostic, dès les premiers signes

II. Bien vivre chez soi avec un accompagnement adapté

III. Aidants : des ressources pour ne pas s’épuiser

IV. Colocations Alzheimer : une alternative humaine et efficace quand le domicile n’est plus possible 

V. Une ressource clé : la carte mentale du Dr Vergès-Cousin

I. Un bon diagnostic, dès les premiers signes

Les troubles cognitifs ne se résument pas seulement à Alzheimer et peuvent aussi cacher une autre pathologie : dépression, apnée du sommeil, troubles cardio-vasculaires… Ils peuvent aussi dissimuler d'autres risques, comme par exemple la chute ou encore la dénutrition. 

Car plus on attend, plus le risque est grand de passer à côté d’affections sous-jacentes, parfois traitables.
👉 D’où l’importance d’une consultation mémoire ou d’un neurologue (un diagnostic précis permet une prise en charge adaptée !)

À réévaluer tous les 6 à 9 mois, car l’évolution est fréquente.

Le bon diagnostic permet de bien accompagner et de pouvoir agir au plus vite sur la diminution des troubles et de lutter contre l’isolement. Car plus on attend, plus l’évolution de la maladie sera rapide !

II. Bien vivre chez soi avec un accompagnement adapté

Lorsque l’accompagnement est bien construit, les troubles du comportement peuvent s'atténuer. De nombreuses approches non médicamenteuses existent et jouent un rôle majeur : 

Solutions non médicamenteuses :

- Accueils de jour
- Hôpitaux de jour thérapeutiques
- ESA (équipes spécialisées Alzheimer)
- Orthophonistes, ergothérapeutes, psychomotriciens à domicile

Ces derniers s’appuient sur les capacités préservées des personnes pour maintenir l’autonomie et stimuler l’estime de soi.

Aménagement du domicile :

- Téléalarme
- Portage de repas
- Anticipation des chutes
- Dispositifs sociaux (APA, aides municipales)

💬 On n’attend pas la chute pour agir. On anticipe.

III. Aidants : des ressources pour ne pas s’épuiser

Les aidants familiaux jouent un rôle clé mais sont souvent seuls et épuisés. En effet, ils n’osent pas passer le relai alors même que leur santé mentale ou physique peut bien souvent commencer à être atteinte

Des solutions existent. Elles proposent soutien psychologique, information, formations, mais aussi des solutions concrètes pour offrir un peu de répit

- Plateformes de répit, Centr’Aider, M2A

- Aides financières (APA, PCH...)

- Droits à connaître : personne de confiance, directives anticipées, mandat de protection future

IV. Colocations Alzheimer : une alternative humaine et efficace quand le domicile n’est plus possible 

Dans certain cas, le maintien à domicile n’est plus possible car :

  • la solitude accentue les troubles
  • la personne doit être accompagnée en permanence
  • le coût de l'aide à domicile devient difficile à supporter seul
  • la situation épuise l'aidant familial

La colocation Alzheimer peut alors être une bonne alternative. 

Une colocation Alzheimer c’est : 

  • Une vie comme à la maison avec du lien social et de l'accompagnement
  • Un encadrement renforcé (2 auxiliaires de vie la journée / 1 la nuit pour 8 colocataires)
  • Un coût de l'aide à domicile 24h/24 divisé entre 8 colocataires (plus supportable financièrement pour les aidants)
  • Plus de lien social et donc souvent une diminution des traitement médicamenteux et un ralentissement des troubles 
  • Un espace où les familles et les aidants peuvent se rencontrer et se soutenir 

💡 Ce modèle n’est pas financé par l’ARS car il n'est pas un établissement médico-social mais bien un domicile. Il offre une troisième voie entre le domicile seul et l'EHPAD.

« La colocation peut vraiment réparer les familles abîmées par la maladie. » Dr Verges Cousin

V. Une ressource clé : la carte mentale du Docteur Verges-Cousin

Pour mieux comprendre et agir, le Dr Vergès a créé une carte mentale complète du parcours de soin en cas de troubles cognitifs.
Elle recense :

- Étapes de diagnostic
- Dispositifs d’accompagnement
- Aides sociales et juridiques
- Solutions alternatives (ESA, colocation, accueil familial)

📥 Télécharger la carte mentale

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Troubles cognitifs à domicile : quel parcours de soin ?

13/6/25

Les troubles cognitifs chez la personne âgée ne se résument pas à Alzheimer. Et pourtant, le manque d'information retarde encore trop souvent la mise en place d’un parcours de soin adapté. Un diagnostic précoce permet non seulement de mieux accompagner, mais aussi d’éviter les complications. Cet article vous présente les étapes clés du parcours de soin à domicile, les solutions existantes, et une ressource incontournable : la carte mentale du Dr Vergès, qui centralise toutes les aides disponibles.

I. Un bon diagnostic, dès les premiers signes

II. Bien vivre chez soi avec un accompagnement adapté

III. Aidants : des ressources pour ne pas s’épuiser

IV. Colocations Alzheimer : une alternative humaine et efficace quand le domicile n’est plus possible 

V. Une ressource clé : la carte mentale du Dr Vergès-Cousin

I. Un bon diagnostic, dès les premiers signes

Les troubles cognitifs ne se résument pas seulement à Alzheimer et peuvent aussi cacher une autre pathologie : dépression, apnée du sommeil, troubles cardio-vasculaires… Ils peuvent aussi dissimuler d'autres risques, comme par exemple la chute ou encore la dénutrition. 

Car plus on attend, plus le risque est grand de passer à côté d’affections sous-jacentes, parfois traitables.
👉 D’où l’importance d’une consultation mémoire ou d’un neurologue (un diagnostic précis permet une prise en charge adaptée !)

À réévaluer tous les 6 à 9 mois, car l’évolution est fréquente.

Le bon diagnostic permet de bien accompagner et de pouvoir agir au plus vite sur la diminution des troubles et de lutter contre l’isolement. Car plus on attend, plus l’évolution de la maladie sera rapide !

II. Bien vivre chez soi avec un accompagnement adapté

Lorsque l’accompagnement est bien construit, les troubles du comportement peuvent s'atténuer. De nombreuses approches non médicamenteuses existent et jouent un rôle majeur : 

Solutions non médicamenteuses :

- Accueils de jour
- Hôpitaux de jour thérapeutiques
- ESA (équipes spécialisées Alzheimer)
- Orthophonistes, ergothérapeutes, psychomotriciens à domicile

Ces derniers s’appuient sur les capacités préservées des personnes pour maintenir l’autonomie et stimuler l’estime de soi.

Aménagement du domicile :

- Téléalarme
- Portage de repas
- Anticipation des chutes
- Dispositifs sociaux (APA, aides municipales)

💬 On n’attend pas la chute pour agir. On anticipe.

III. Aidants : des ressources pour ne pas s’épuiser

Les aidants familiaux jouent un rôle clé mais sont souvent seuls et épuisés. En effet, ils n’osent pas passer le relai alors même que leur santé mentale ou physique peut bien souvent commencer à être atteinte

Des solutions existent. Elles proposent soutien psychologique, information, formations, mais aussi des solutions concrètes pour offrir un peu de répit

- Plateformes de répit, Centr’Aider, M2A

- Aides financières (APA, PCH...)

- Droits à connaître : personne de confiance, directives anticipées, mandat de protection future

IV. Colocations Alzheimer : une alternative humaine et efficace quand le domicile n’est plus possible 

Dans certain cas, le maintien à domicile n’est plus possible car :

  • la solitude accentue les troubles
  • la personne doit être accompagnée en permanence
  • le coût de l'aide à domicile devient difficile à supporter seul
  • la situation épuise l'aidant familial

La colocation Alzheimer peut alors être une bonne alternative. 

Une colocation Alzheimer c’est : 

  • Une vie comme à la maison avec du lien social et de l'accompagnement
  • Un encadrement renforcé (2 auxiliaires de vie la journée / 1 la nuit pour 8 colocataires)
  • Un coût de l'aide à domicile 24h/24 divisé entre 8 colocataires (plus supportable financièrement pour les aidants)
  • Plus de lien social et donc souvent une diminution des traitement médicamenteux et un ralentissement des troubles 
  • Un espace où les familles et les aidants peuvent se rencontrer et se soutenir 

💡 Ce modèle n’est pas financé par l’ARS car il n'est pas un établissement médico-social mais bien un domicile. Il offre une troisième voie entre le domicile seul et l'EHPAD.

« La colocation peut vraiment réparer les familles abîmées par la maladie. » Dr Verges Cousin

V. Une ressource clé : la carte mentale du Docteur Verges-Cousin

Pour mieux comprendre et agir, le Dr Vergès a créé une carte mentale complète du parcours de soin en cas de troubles cognitifs.
Elle recense :

- Étapes de diagnostic
- Dispositifs d’accompagnement
- Aides sociales et juridiques
- Solutions alternatives (ESA, colocation, accueil familial)

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