Revenir en arrièreLa place des familles dans les colocations Alzheimer !
Aidants familiaux

La place des familles dans les colocations Alzheimer !

Les colocations Alzheimer, formes innovantes de l’habitat partagé, se distinguent par une approche profondément humaine et participative. Dans ces lieux de vie à taille humaine, les familles jouent un rôle clé. Bien plus que des proches aidants, elles sont parties prenantes du projet de vie de leur proche, piliers de l’accompagnement quotidien. 

I. Un modèle de vie fondé sur la co-construction

II. Des familles présentes, impliquées, indispensables

III. Un rôle pivot dans la coordination des soins

I. Un modèle de vie fondé sur la co-construction

Les colocations Alzheimer reposent sur une philosophie d’entraide et de mutualisation. On parle ici d’habitat partagé, où les colocataires vivent ensemble dans une maison adaptée, avec le soutien de professionnels… mais aussi et surtout, avec l’appui actif de leurs familles.

II. Des familles présentes, impliquées, indispensables

temps de qualité avec une colocataire -Alzheimer

Dans nos colocations Alzheimer, les familles sont présentes chaque semaine, participent à la vie collective, accompagnent leur proche lors de rendez-vous médicaux, et sont forces de proposition dans les décisions du quotidien. Leur implication est multiforme :

  • Présence affective et relationnelle : elles contribuent à maintenir un lien fort avec le colocataire pour son équilibre émotionnel.
  • Participation aux temps collectifs : ateliers cuisine, fêtes, sorties… elles animent, organisent, partagent.
  • Soutien logistique et administratif : elles gèrent une partie des démarches, suivent les traitements, coordonnent les interventions extérieures.
  • Veille sur la qualité de l’accompagnement : en lien avec les professionnels, elles s’assurent que les besoins de leur proche sont respectés.

Cette implication n’est pas ponctuelle, mais bien structurelle : elle conditionne la réussite de la colocation. 

L'implication des familles doit être encadrée par des dispositifs de soutien et de formation, ou de relais. C’est notamment le rôle du coordinateur de maison. 

III. Un rôle pivot dans la coordination des soins

Les familles sont aussi les principales référentes du parcours de soin. Elles transmettent l’historique médical, les préférences, les habitudes de vie… autant d’informations utiles pour le coordinateur ou la coordinatrice de maison. Cette transmission d’informations, fluide et régulière, garantit une prise en charge cohérente, individualisée et respectueuse de la personne.

Ainsi, les colocations Alzheimer offrent une alternative profondément humaine au vieillissement et à la perte d’autonomie. Mais leur réussite repose sur un triptyque fragile : les colocataires, les professionnels… et les familles. Ces dernières méritent d’être mieux considérées, mieux accompagnées, et pleinement intégrées à la réflexion sur l’évolution de l’habitat partagé.

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La place des familles dans les colocations Alzheimer !

30/4/25

Les colocations Alzheimer, formes innovantes de l’habitat partagé, se distinguent par une approche profondément humaine et participative. Dans ces lieux de vie à taille humaine, les familles jouent un rôle clé. Bien plus que des proches aidants, elles sont parties prenantes du projet de vie de leur proche, piliers de l’accompagnement quotidien. 

I. Un modèle de vie fondé sur la co-construction

II. Des familles présentes, impliquées, indispensables

III. Un rôle pivot dans la coordination des soins

I. Un modèle de vie fondé sur la co-construction

Les colocations Alzheimer reposent sur une philosophie d’entraide et de mutualisation. On parle ici d’habitat partagé, où les colocataires vivent ensemble dans une maison adaptée, avec le soutien de professionnels… mais aussi et surtout, avec l’appui actif de leurs familles.

II. Des familles présentes, impliquées, indispensables

temps de qualité avec une colocataire -Alzheimer

Dans nos colocations Alzheimer, les familles sont présentes chaque semaine, participent à la vie collective, accompagnent leur proche lors de rendez-vous médicaux, et sont forces de proposition dans les décisions du quotidien. Leur implication est multiforme :

  • Présence affective et relationnelle : elles contribuent à maintenir un lien fort avec le colocataire pour son équilibre émotionnel.
  • Participation aux temps collectifs : ateliers cuisine, fêtes, sorties… elles animent, organisent, partagent.
  • Soutien logistique et administratif : elles gèrent une partie des démarches, suivent les traitements, coordonnent les interventions extérieures.
  • Veille sur la qualité de l’accompagnement : en lien avec les professionnels, elles s’assurent que les besoins de leur proche sont respectés.

Cette implication n’est pas ponctuelle, mais bien structurelle : elle conditionne la réussite de la colocation. 

L'implication des familles doit être encadrée par des dispositifs de soutien et de formation, ou de relais. C’est notamment le rôle du coordinateur de maison. 

III. Un rôle pivot dans la coordination des soins

Les familles sont aussi les principales référentes du parcours de soin. Elles transmettent l’historique médical, les préférences, les habitudes de vie… autant d’informations utiles pour le coordinateur ou la coordinatrice de maison. Cette transmission d’informations, fluide et régulière, garantit une prise en charge cohérente, individualisée et respectueuse de la personne.

Ainsi, les colocations Alzheimer offrent une alternative profondément humaine au vieillissement et à la perte d’autonomie. Mais leur réussite repose sur un triptyque fragile : les colocataires, les professionnels… et les familles. Ces dernières méritent d’être mieux considérées, mieux accompagnées, et pleinement intégrées à la réflexion sur l’évolution de l’habitat partagé.

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